Submergée

La tête sous l’eau

Il arrive qu’on puisse se sentir à bout de forces, à bout de souffle, dépassée par la fatigue, croulant sous les obligations du quotidien 

On a du mal à tout gérer et on a tendance à se dévaloriser et se culpabiliser de manière excessive.

On a l’impression que les épreuves s’accumulent et qu’on ne voit pas le bout, on appréhende l’avenir et on a du mal à l’imaginer de manière positive.

Cela peut nous faire délaisser certaines habitudes que l’on avait pour se rapprocher de notre Créateur et amplifie d’autant plus notre mal être. 

Accepter ses limites

Il est possible que nous ayons été sur-responsabilisées pendant notre enfance, en tant qu’aînée de la famille ou jouant le rôle d’un enfant parent. Il est possible qu’on ait été dur avec nous, n’étant que difficilement satisfait de ce qu’on pouvait faire.

Inconsciemment nous allons alors nous comporter avec nous même, comme on a pu agir avec nous durant notre enfance.

De ce fait nous allons être très facilement dans la culpabilité excessive et avoir facilement une mauvaise image de nous, être plongées dans la tristesse ou la colère.

A vouloir trop bien faire, on peut finir par ne plus pouvoir rien faire.

Avoir trop de pression nous épuise mentalement et entretient ce cercle vicieux de dévalorisation, nous sommes donc injustes envers nous mêmes car nous ne faisons pas attention à nos besoins et nous sommes très dures dans le jugement que nous nous portons.

Il est important d’accepter que nous ne pouvons pas tout faire, ni répondre au besoins de tout le monde, qu’il y a des choses sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle.

Accepter ses faiblesses

L’être humain a été créé imparfait, emprunt à l’erreur.

L’attribut de la perfection ne nous appartient pas, en effet tout être humain a des défauts et des faiblesses. 

Lorsque l’on fait face à l’un de nos défauts c’est désagréable, mais il est important de ne pas tout remettre en question lorsque nous faisons face à la réalité de notre être.

Apprendre à dédramatiser, avoir l’humilité et la force de se dire : « d’accord j’ai ce défaut, Allah m’a permis de m’en rendre compte alhamdoulilah, de quelle manière je peux me réformer ? » Se concentrer sur les solutions et les choses à mettre en place, plutôt que le problème.

Car sinon on risque de grossir ce mauvais trait de caractère, lui donner beaucoup plus d’importance qu’il n’en mérite et d’entretenir la mésestime que l’on peut se porter.

Faire de son mieux

Nous sommes ici bas pour faire de notre mieux, ni plus, ni moins. 

Lâcher prise quant au fait que l’on pourra être la femme parfaite, la maman parfaite, la musulmane parfaite.

Nous avons comme objectif de cheminer vers l’excellence accompagnées du côté de notre âme instigatrice au mal que l’on cherche à éduquer.

Le paradis est entouré de difficultés pour l’âme, il est donc normal qu’à certains moments ça puisse être désagréable.

Nous avançons avec notre personnalité, les différentes épreuves qui nous ont forgées et ont impacté notre manière de penser.

Les épreuves que l’on peut vivre nous mettent face à certaines de nos incohérences ou de nos manquements. Ce qui est attendu de nous ce n’est pas de rester focalisées dessus mais d’en tirer des leçons pour évoluer.  

Garder en tête que cette vie là est éphémère et que notre objectif ici bas est de pouvoir accéder au Paradis, nous permet de nous concentrer sur ce qui est essentiel pour s’élever. 

Quelques actions à mettre en place :

  • Être indulgent envers soi même 

  • Se donner des petits objectif, avancer étape par étape 

  • S’organiser pour ne pas se sentir dépassée

  • Ne pas surcharger nos emplois du temps, être dans la juste mesure et le respect de ses besoins 

  • Se confier à Allah

  • Écrire pour se décharger 

  • Faire de l’istighfar 

  • Méditer sur la mort et l’au delà

Fi amanilah - Ta soeur Zoé

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